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Cameroun - L’avocate du journaliste Amadou Vamoulké plaide sa libération provisoire pour raison de santé

Cameroun - Justice
L’avocate du journaliste Amadou Vamoulké plaide sa libération provisoire pour raison de santé.
Amadou Vamoulké, soixante-dix ans, ancien patron de la CTRV, est accusé d’avoir détourné des fonds publics. Détenu il y a presque quatre ans, le procès interminable du journaliste agace son conseil qui pointe du doigt une manœuvre politique, soulignant par ailleurs que le dossier est vide. Ce mardi 26 mai 2020, l’accusé s’était présenté devant les juges du Tribunal criminel (TCS) de Yaoundé pour la 30è fois, décomptent les sources proches du dossier.

Me Alice Nkom plaide pour sa libération pure et simple ou à défaut une liberté provisoire. « Nous demandons qu’il soit mis en liberté provisoire, parce qu’aujourd’hui on a un argument de poids. C’est-à-dire qu’il y a ce monsieur coronavirus qui sévit là-bas en prison. Il y a déjà des morts. Et les mesures barrières sont impossibles dans des prisons qui sont déjà surpeuplées. Tout le monde le sait. Ils sont dix dans sa cellule. Dix ! Dans des cellules de 20 m² ! Comment pouvez-vous pratiquer la distanciation ? », indique-t-elle.

Son conseil explique que « le procureur a du mal à trouver des témoins, il a du mal à faire comparaître X et Y. Et puis on renvoie, mais pendant ce temps, lui, il est toujours immobilisé en prison ! Mais hors d’état de nuire. Pourquoi on a arrêté Amadou Vamoulké ? On a arrêté Amadou Vamoulké, parce qu’il occupait un poste stratégique pendant une élection présidentielle où, en face, on ne voulait prendre aucun risque et maîtriser l’information ».

L’ancien directeur général de la CRTV peut compter aussi sur un soutien de poids, celui de Reporters sans frontière (RSF). Cette institution a saisi le rapporteur spécial de l’Organisation des nations unies (ONU) pour exiger sa remise en liberté en saison de son état de santé.

A.H.