Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 3:43:00 PM Mercredi, 24 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

togo-drame-de-lungi13-ans-apres-les-parents-des-victimes-toujours-tres-affectes

Togo - Drame de Lungi/13 ans après : Les parents des victimes toujours très affectés

Togo - Societe
Beaucoup se rappelle encore la date du 03 juin 2007. Il y a 13 ans, le Togo a été secoué par un drame qui a coûté la vie à une dizaine de ses fils et filles, acteurs du monde sportif. C’était, pour préciser les faits, le crash de l’avion transportant le staff des Eperviers après un match disputé avec la Sierra Leone, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2008. Aujourd’hui, l'Association des parents des victimes LUNGI À JAMAIS commémore le 13ème anniversaire du drame.
L’association a demandé une messe « pour le repos de l’âme » de toutes les personnes disparues dans le crash de Lungi, le 03 juin 2007. C’est également le lieu pour les familles des victimes de réclamer « la réparation décente du préjudice subi » et « l'accompagnement de l'Etat togolais pour pouvoir rendre dignement hommage aux victimes ».

En effet, les parents des personnes disparues au cours du drame, « n’ont pas encore fait leur deuil ». En cause, les circonstances de l’accident non encore élucidées d’une part, et d’autre part, « l’insouciance » des gouvernements togolais et sierra léonais face à leur désarroi.

Il est utile de rappeler ici qu’il s’agit des indemnisations aux proches des victimes du crash de Lungi. Elles sont au total 13 familles touchées. Chacune de ces familles a été indemnisée par une somme de 100.000 dollars, selon les dispositions prévues par l’Etat Sierra Léonais. Mais jusqu'alors, les familles sont entrées en possession de 50 000 dollars seulement, avaient confié ces dernières lors d’une conférence de presse tenue le 03 juin 2019.

Aussi après le 1er versement, les familles n’ont pu rentrer en possession de la 2ème moitié des indemnisations. « Les familles des victimes sentent du mépris vis-à-vis des gouvernements togolais et Sierra léonais », indiquait le Directeur exécutif de l’association qui estimait que c’est terrible pour « un règlement à l'amiable ».

Pire, ces familles n’ont même pas de répondant au niveau des autorités pour les situer.

N.K