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Togo - Houssimé Sénon : « Nous avons suggéré qu’on ramène la rentrée vers le 15 juin »

Togo - Societe
Depuis hier dimanche, le ministre des Enseignements primaire et secondaire a coupé court aux rumeurs selon lesquelles les élèves des classes d’examen devraient reprendre le chemin de l’école à compter de ce lundi 8 juin 2020. Intervenant ce matin sur les ondes de la radio Victoire FM, Houssimé Sénon, Secrétaire Général de la Fédération des syndicats de l'éducation nationale (FESEN) a confirmé cette position du gouvernement et expliqué comment on en est arrivé à cette fameuse date du 8 juin.
« Le gouvernement n’a annoncé aucune date, lors de notre dernière rencontre, il était effectivement question de voir si le principe de la reprise peut être acquis à tous les niveaux, nous en tant que Syndicat, nous avons répondu oui, mais à la seule condition que les mesures idoines de protection des enfants soient prises en compte. Puisque naturellement, l’idéal aurait voulu que tous les enseignants et tous les élèves soient testés à la Covid-19 avant de faire leur rentrée.

Mais à ce jour, même s’il faut procéder ainsi, cela prendrait plus de temps. Le gouvernement s’est préparé effectivement pour que le 8 juin la rentrée soit effective, mais après discussion, nous leur avons dit que le 8 juin, nous ne serions pas prêts. Et par rapport à cela, nous avons suggéré qu’on ramène la rentrée vers le 15 juin », a expliqué Houssimé Sénon.

A en croire le Secrétaire Général de la FESEN, si la date du 8 juin n’a pas été retenue, c’est parce que toutes les conditions ne sont pas réunies pour assurer la protection des élèves et de leurs enseignants contre le virus mortel.

« Ils nous ont donnés leur condition, à savoir la mise en place des dispositifs de protection contre le virus, c’est-à-dire la désinfection des classes, la mise à disposition des bavettes, des gels hydro-alcooliques au personnel, l’installation des dispositifs de lavage des mains. Mais jusque-là, aucun établissement ne nous a pas signalés qu’il a réceptionné ces matériels de la part du gouvernement. Donc tant que nous n’avons pas la certitude que ces matériels sont disponibles dans les établissements, ne nous pouvons pas démarrer les cours », a-t-il ajouté.

Houssimé Sénon trouve impossible de soumettre tout le corps enseignant et les élèves au test de dépistage au Coronavirus avant la réouverture des classes. « Le mieux, c’est d’équiper tous les établissements des dispositifs de protection contre le virus. Il faut revoir les emplois du temps, ceci pour mettre à contribution tous les enseignants », a-t-il souligné.

Selon lui, la question des élèves des classes de passage est déjà réglée. Ces derniers seront évalués au nombre des deux trimestres déjà faits.

« Mais pour ceux des classes d’examen, il est demandé fondamentalement que l’on revienne dans la consolidation des acquis. Parce que nous avons déjà parcouru près de 80% du programme, donc il n’est plus question de terminer le programme à tout prix, mais de revoir et de consolider les acquis durant les 4 ou 6 semaines au plus que vont durer cette reprise », a noté Houssimé Sénon.

Godfrey A