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Inter - Le coronavirus plonge l’économie mondiale dans une récession

Inter - Economie et Finances
La Banque mondiale a révélé que le PIB mondial connaîtra une chute de 5,2% cette année. La pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale, a-t-elle indiqué.
Dans sa dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale relève que « le choque massif et brutal », effet de la pandémie de la Covid-19, doublé de l’arrêt des activités dans le but de rompre la chaîne de contamination « plonge l’économie mondiale dans une grave récession ».

En Afrique subsaharienne, la Banque mondiale souligne que la région a été ravagée par la pandémie de la Covid-19, l’activité économique effondrée au premier semestre 2020. La pandémie, a-t-elle indiqué, a détruit de nombreuses vies humaines et causé une crise économique sans précédent dans la région.

« L’Afrique subsaharienne a subi le contrecoup de la pandémie chez ses principaux partenaires commerciaux, de la perturbation des voyages internationaux et des chaînes d’approvisionnement, et de l’effondrement des prix des produits de base, notamment le pétrole et les métaux industriels. Ces chocs ont exacerbé l’aversion des investisseurs pour le risque et entraîné des sorties de capitaux sans précédent », lit-on.

A l’échelle planétaire, la Banque mondiale annonce que cette année, le PIB mondial va diminuer de 5,2%. Cette baisse représente la plus forte récession planétaire depuis la Seconde Guerre mondiale.

A en croire la Banque mondiale, un nombre sans précédent de pays connaîtront une baisse de leur production par habitant. Une première depuis 1870.

« L'activité économique dans les économies avancées devrait décliner de 7% en 2020, sous l'effet des graves perturbations qui ont frappé l’offre et la demande intérieures, ainsi que les échanges et la finance. Le groupe des économies de marché émergentes et en développement devrait connaître sa première contraction en soixante ans, avec une baisse globale de son PIB de 2,5 %. Les prévisions font état d’une diminution de 3,6 % des revenus par habitant, ce qui fera basculer des millions de personnes dans l'extrême pauvreté cette année », souligne la Banque mondiale.

Rayan Naël