Chine - La Chine et l'Inde se pointent du doigt après un affrontement meurtrier
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Les ministres indien et chinois des Affaires étrangères ont réagi après des affrontements dans une zone frontalière contestée de l'Himalaya, qui ont entraîné la mort d'au moins 20 soldats indiens lundi dernier.
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Subrahmanyam Jaishankar de l'Inde a déclaré que la Chine avait tenté d'ériger une structure à l'intérieur du territoire indien, tandis que le Chinois Wang Yi a déclaré que les troupes indiennes avaient attaqué en premier.
Les soldats se seraient bagarrés avec des bâtons, mais aucun coup de feu n'a été tiré.
La Chine n'a pas publié de chiffres sur les victimes. Mais des informations non confirmées dans les médias indiens indiquent qu'au moins 40 soldats chinois sont morts. Certains soldats indiens seraient toujours portés disparus.
Plus tôt, le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré que les morts indiens "ne seraient pas vaines" et que l'Inde serait fière que ses « soldats soient morts en combattant les Chinois » lors de l'affrontement dans la région du Ladakh lundi.
Parlant de la confrontation pour la première fois dans une allocution télévisée mercredi, il a déclaré : « L'Inde veut la paix, mais lorsqu'elle est provoquée, l'Inde est capable de donner une réponse appropriée, que ce soit n'importe quel type de situation ».
Hu Xijin, rédacteur en chef du journal chinois pro-gouvernemental Global Times, a indiqué que la rétention des chiffres des pertes par la Chine était un geste de retenue de sa part afin « d'éviter d'attiser l'humeur du public » dans les deux pays. « C'est de la bonne volonté de Pékin », a-t-il écrit sur Twitter.
Mensah A.
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