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Cameroun - Des députés européens plaident pour une solution pacifique au conflit anglophone

Cameroun - Politique
Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères a été saisi par courrier signé par plusieurs députés européens demandant à l’UE de s’impliquer dans la résolution pacifique de la crise anglophone au Cameroun.
Ils sont au total 29 députés originaires de 13 pays et venus de 5 groupes politiques distincts à avoir interpellé Joseph Borrell, le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, sur la situation sociopolitique au pays de Paul Biya.

Ces élus poussent l’institution européenne à peser de tout son poids afin que le conflit anglophone trouve une issue positive sur fond de respect des droits de l’homme. Le dialogue UE-Cameroun qui devrait se dérouler en début d’année a été repoussé à une date ultérieure, le temps que la situation sanitaire dans le monde évolue favorablement. Cette rencontre sera, souhaitent ces députés européens, l’occasion idéale pour faire une pression sur les autorités camerounaises à lâcher du lest.

« Il faut trouver la solution pour que le dialogue politique entre l’Union européenne et le Cameroun reprenne, parce que la situation est extrêmement tendue », confie à rfi la Belge Marie Arena, présidente de la Commission des droits de l’homme au Parlement européen, initiatrice de ce courrier.

« Quand on parle de la question des droits de l’homme, c’est bien entendu les arrestations arbitraires, c’est aussi la question du journaliste qui a été assassiné - Samuel Wazizi - pour avoir exprimé une position journalistique sur la question des séparatistes. Et c’est aussi le fait qu’aujourd’hui, le Cameroun est confronté à une situation qui est extrêmement difficile et où la réponse qui a été apportée par rapport aux séparatistes, est une réponse militaire, qui en trois ans de temps, a fait 700 000 déplacés ! Donc on ne peut pas dire - et c’est ce que nous disons dans le cadre de cette lettre -, que les choix qui ont été faits, voient une sortie du tunnel », ajoute-t-elle.

Dans la correspondance, les auteurs insistent sur le dialogue pour une sortie de crise. L’heure, semble-t-elle, n’est pas encore aux sanctions ou à la rupture de la coopération.

A.H.