Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 2:45:41 AM Samedi, 20 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

togo-erosion-cotiere-les-populations-victimes-en-colere

Togo - Érosion côtière : Les populations victimes en colère...

Togo - Societe
Les victimes de l’érosion côtière sont en colère contre les autorités portuaires et la Banque mondiale. En conférence de presse jeudi à Lomé, elles menacent de hausser le ton dans les prochains jours.
D’entrée de jeu, il faut préciser que c’est depuis 2014 que cette affaire a commencé avec la construction de Lomé Container Terminal (LCT) sur le financement de la SFI ( Société financière internationale) qui est une organisation du groupe de la Banque mondiale.

Seulement, la construction de ce terminal de transbordement de conteneurs n’a pas été sans conséquence. Elle a été la cause de l’érosion côtière qui touche actuellement la côte. Elles sont au total 2.000 personnes venues de 13 différentes communes à être victimes de cette érosion côtière. Bon nombre ont vu leurs habitations totalement emportées par l'océan.

Depuis 2014, ces victimes réunies en Collectif des personnes victimes d’érosion côtière ont posé un certain nombre de revendications aux autorités togolaises, mais elles n’ont rien obtenu. Même la Banque mondiale qui a financé le projet semble ne plus être préoccupée par leur situation.

Au cours de la conférence de presse d’hier, le Collectif a encore exprimé sa colère par rapport au mutisme des autorités portuaires et de l’institution financière mondiale. Le Collectif menace de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait.

« Ce dossier est traité depuis 2014. Si les textes de la Banque mondiale étaient respectés, on n’en serait pas là à se demander à quand la fin de cette galère qui est la nôtre. Nous en avons assez et nous disons que nul n’est méchant volontairement. Des monstres peuvent naître de ce problème », a averti Edo Tonoudo, porte-parole du Collectif.

Ces victimes ne réclament pas la lune. Juste un geste de la part des autorités togolaises ou de la Banque mondiale. Elles ne demandent qu’un dédommagement.

Rappelons que ces 2.000 personnes viennent de 13 communes, notamment Gbodjomé, Agbavi, Afidejingbé, Baguida, Avepozo, Dévikinmé, Alimagnan, Katanga, Agbodragfo, Kpogan et Bobolo Agodéké, Kpémé et Edoh Kpopé.