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Togo - Bè-Kpota, Attiégou, Adakpamé... difficile de vivre pendant la saison pluvieuse

Togo - Societe
La saison pluvieuse est une période redoutée par certains habitants de la capitale. Ceux de Bè-Kpota, Attiégou, Adakpamé, Adamavo, etc. ont encore commencé leur calvaire qui ne finira pas si tôt. Ils sont encore confrontés à l'inondation. Puisque c'est la grande saison des pluies.
Actuellement à Bè-Kpota, dans les encablures du cimetière, c’est la croix et la bannière. Les populations de ce quartier de la capitale sont sous l’eau. Les dernières pluies ont causé des dégâts matériels. Certaines maisons ont été inondées. A en croire les habitants de ce quartier, cela fait déjà 10 ans que cette situation dure.

Ces scènes désolant se répètent depuis plusieurs années donc. Mais la solution ne vient de nulle part. « Chaque année, des gens passent chez et nous font des dons pour nous soulager des malheurs qui nous arrivent. Mais jamais, on ne pense à nous aider à remédier au problème. C'est à croire que nous sommes condamnés à vivre cette situation jusqu'à la fin de notre vie. Et pourtant, il suffit d'un peu d'effort pour éviter l'inondation dans notre quartier », indique un riverain d'Attiégou, visiblement très déçu.

Quant aux habitants de Bè-Kpota, surtout ceux qui vivent dans les encablures de l’Aéroport international de Lomé, ils ne comprennent pas leur situation, bien que cohabitant avec ce joujou de la capitale. « Quand il pleut, le long de la clôture de l'aéroport est inondé. Mais cela ne semble rien dire à personne », confie un habitant du quartier qui garde toujours espoir que les autorités aéroportuaires se décideront un jour à penser à une solution. Ce qui pourrait aussi les avantager.

Souvent, ce sont les riverains qui s'organisent pour chercher des machines pour faire évacuer les eaux vers les caniveaux. Ils sont inquiets cette année, surtout que les autorités sanitaires commencent par alerter du risque de l’épidémie de choléra.

Et lorsque ces quartiers sont confrontés au problème d'inondation en ces temps de pluie, les activités économiques qui s'y déroulent se mettent au ralenti. « Nous n'arrivons plus à vendre et écouler nos marchandises, parce que les gens, par peur des eaux, ne viennent plus dans le quartier. Ce sont des pertes énormes que nous subissons », regrette une commerçante à Adamavo.

Selon de nombreux observateurs, ces quartiers ne doivent normalement pas souffrir d'inondation, étant donné leur proximité avec la lagune et le fleuve zio. Un projet bien pensé, avec des gens préoccupés par le sort des populations, et non par leurs poches, peut arriver à résoudre le problème. Il suffit de construire des canalisations capables de drainer les eaux vers le fleuve ou la lagune.