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Togo - Dr Ekoué Folly Gada ne voit pas le rapport entre l’actuelle crise malienne et celle togolaise

Togo - Politique
Dr Ekoué Folly Gada de l’Union des Forces du Changement (UFC) a été l’invité, dimanche, de l’émission « D12 » sur la radio Pyramide FM. Il s’est prononcé sur les sujets de l’actualité sociopolitique du pays et du continent noir.
D’entrée de jeu, celui qui se réclame « conseiller spécial » du président national de l’UFC, Gilchrist Olympio, a livré son avis sur la crise sociopolitique que traverse actuellement le Mali. Il y va de ses analyses.

« J’ai peur que la CEDEAO ne commette des erreurs très graves au Mali. Depuis que le verrou libyen a été sauté, le Mali a été pris par les groupes terroristes. Le problème, c’est qu’IBK qui a été élu en 2013 et soutenu par l’imam Mahmoud Dicko, a promis de maintenir la sécurité dans tout le Mali et de protéger l’intégrité territoriale du Mali. Et lorsqu’IBK était élu en 2013, Kidal était encore une capitale administrative. En 2018, lorsqu’il se faisait réélire, Kidal n’était plus la capitale administrative, elle a été prise par les terroristes. Aujourd’hui, la grande partie du Mali n’est plus sous le contrôle du pouvoir central. Alors si aujourd’hui les Maliens demandent la démission de IBK, ils le font sur la base de l’article 95 de leur Constitution qui parle de la destitution possible du chef de l’Etat pour haute trahison », explique Dr Ekoué Folly Gada.

A l’en croire, la crise sociopolitique que traverse actuellement le Mali n’a aucun rapport évident avec la crise sociopolitique que traverse le Togo depuis le 19 août 2017, crise au cours de laquelle, les Togolais ont également exigé la démission de Faure Gnassingbé qui avait affiché son intention de briguer un quatrième mandat au sommet de l’Etat.

A entendre Dr Folly Gada, les Maliens ont totalement raison de demander « la démission de IBK » pour haute trahison. « C’est un coup d’Etat légitime », a-t-il lancé, avant de préciser que le problème du Mali et celui du Togo sont diamétralement opposé.

« Mais le cas du Mali ne peut pas être comparable au cas du Togo. Au Togo, c’est de la folie. Vous demandez à un chef d’Etat élu de partir à cause de réformes. Le problème du Mali est différent de celui du Togo. Au Mali, il ne s’agit pas des histoires de Tikpi Atchadam ou de faire des réformes. Le problème au Mali, c’est une question de l’Etat, c’est autre chose qu’on a connu ici au Togo. Ici, c’est une question de réformes. Des revendications fantaisistes, on ne peut pas à cause des réformes demander la démission d’un chef d’Etat élu », a poursuivi le Conseiller spécial du président de l’UFC.

Au cours de son intervention, il est revenu sur la situation sociopolitique actuelle du pays. Il semble dresser sa propre carte du paysage politique togolais. A l’en croire, des partis politiques à l’instar du MCD, UFC, ADDI, CAR, FDR sont partis d’opposition modérée, contrairement à certaines formations politiques qui sont très radicales.

« Il y a des partis politiques au Togo qui n’ont pas encore compris qu’avec la force et le radicalisme, la casse, on n’ira nulle part. Lorsque vous voyez des politiciens qui veulent gouverner le pays et qui font de la casse, moi je crois que ces politiciens ne sont pas responsables pour diriger un pays », a débité Dr Folly Gada.

A l’en croire, bientôt l’UFC va mettre en place une grande maison de l’opposition.

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Godfrey Akpa