Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 1:33:07 PM Vendredi, 26 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

togo-affaire-de-grossesse-a-l-eep-agokpo-la-cntept-invite-le-gouvernement-a-sevir

Togo - Affaire de grossesse à l’EEP Agokpo : La CNT/EPT invite le gouvernement à sévir

Togo - Societe
La grossesse en milieu scolaire est un phénomène récurent au Togo, et cela implique souvent les enseignants. Le dernier cas en date a eu lieu à l’Ecole Primaire Publique (EPP) Agokpo dans le canton d’Asrama, où le sieur Tcharé N’tessyhbon, directeur dudit établissement, aurait enceinté une élève de 12 ans, en classe de CM2.
A la Coalition Nationale Togolaise pour l’Education pour Tous (CNT/EPT), les voix s’élèvent et dénoncent ce phénomène qui prend de l’ampleur dans les établissements scolaires du pays. Pour la Coalition, c’est parce que les auteurs ne sont jamais punis que cette pratique perdure.

« Cet acte que vient de poser ce directeur est classé dans ce que nous appelons les violences sexuelles. Ils utilisent la pauvreté des enfants issus des familles vulnérables en leur offrant des cadeaux de tout genre. Maintenant si cet enseignant est allé jusque-là, c’est parce que ces acteurs de l’éducation qui commettent ces actes jouissent d’une impunité. S’il n’y avait pas d’impunité, il n’allait pas poser cet acte », a indiqué Marcel Toyi, Coordonnateur de la Coalition, au micro de nos confrères de la radio Zéphyr.

Selon lui, l’autre élément qui favorise cette pratique dans les milieux scolaires, c’est le manque de sensibilisation des enfants et de tous les acteurs de l’éducation sur le danger du phénomène.

« Dans les zones rurales, par exemple, les élèves et parents d’élèves n’ont pas les informations. Ils ne savent pas qu’il y a un numéro vert (allô 1011) via lequel on peut dénoncer ces genres de pratiques », a regretté le responsable CNT/EPT.

Dans le cas d’espèce, Marcel Toyi insiste que les textes en vigueur soient appliqués enfin que le sieur Tcharé N’tessyhbon puisse répondre de son acte. Il demande également au gouvernement de vulgariser la loi qui interdit tout acte de violence sur les enfants en milieu scolaire.

« Les autorités doivent prendre leur responsabilité pour que ces genres de comportements soient punis », a martelé Marcel Toyi.

Rappelons que pour ce cas, les parents de la jeune fille de 12 ans ont porté plainte contre le sieur Tcharé N’tessyhbon qui, selon les informations, n’est pas à son premier coup d’essai.

Godfrey