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Mauritanie - L’étau se resserre sur l’ex-président de la République

Mauritanie - Justice
La gestion de Mohamed Ould Abdel Aziz, 63 ans, l'ancien président de la République entre 2009 et 2019, est en train d’être passée au peigne fin. Ce lundi, il a répondu à quelques questions des enquêteurs chargés de faire la lumière sur les crises économiques de la dernière décennie.
L’ex-homme fort de la Mauritanie s’est rendu, ce lundi 17 août, dans les locaux de la Sûreté nationale. Motif, répondre à une convocation des services de la police de répression des crises économiques.

Son conseil dénonce un vice de procédure sur Rfi. Selon donc Me Taghioullah Aïda, « l'ancien président a reçu une convocation vers 16h et pour 17h30, un délai déraisonnable et peu conforme au droit applicable en Mauritanie ».

L’avocat regrette également le fait qu’il n’ait pas été autorisé à assister son client lors de son interrogatoire. « On est surpris de cette manière de traiter l'ancien président. L'Etat a le droit de poursuivre et d'enquêter, mais tout citoyen a droit à une assistance juridique », rappelle-t-il.

L’enquête de la police de répression des crises économiques fait suite à la publication d’un rapport parlementaire validé par l’Assemblée nationale et portant sur la gestion de l’ancien chef de l’Etat sur la période de 2008 à 2019. Il a été transmis à la justice en début du mois d’août 2020.

Le document pointe du doigt la corruption et les détournements de biens publics. Plusieurs grandes personnalités issues du régime précédent ont été écoutées, notamment dans l’attribution douteuse d’un marché de construction d’un terminal à conteneurs au port de la capitale, Nouakchott. Plusieurs ancien ministres et Premiers ministres sous l’ère Aziz ont vu leurs passeports confisqués.

A.H.