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Togo - 3ème quai : Les victimes de l’érosion côtière veulent être dédommagées

Togo - Societe
Le Collectif des victimes d’érosion côtière exige de Lomé Container Terminal (LCT), un dédommagement des riverains. La construction du 3ème quai ayant entrainé une érosion côtière et la destruction de leurs biens, ils ont exprimé leur ras-le-bol lors d’une conférence de presse tenue mercredi.
" Aujourd’hui, nous demandons que les institutions financières partenaires puissent faire pression sur LCT afin qu’elle puisse régler les dommages causés par les travaux", a réclamé le collectif.

" Ça fait plusieurs années que nous essayons d’attirer les attentions, que les villages situés à l’Est du Port en eau profonde (3ème quai), sont victimes d’érosion à grande échelle. Après enquête, nous avons pris contact avec la Banque Mondiale, un partenaire financier du projet. Mais aujourd’hui, nous sommes surpris de la sortie d’un rapport piloté par Mme Woédako et le Professeur Adjaho, qui démontre que le port à Container a eu des impacts sur les villages, mais pas sur tous les villages. Ce qui nous surprend ", a confié Edo Tonou, Porte-parole du Collectif.

Il a poursuivi : " c’est que nous venons d’avoir l’échos que LCT envisageait de contribuer à la construction de faux puits à Agbodrafo, ce qui n’est pas logique pour nous. S’ils savent que leur projet a causé des dégâts, que la société respecte les critères de la Banque Mondiale, en faisant les études environnementales sur les 42Km telles qu’exigées par la Banque Mondiale, pour compenser les riverains ".

Selon le collectif, les études environnementales sont prévues sur 42 Km relativement aux recommandations de la Banque Mondiale, mais le constat fait selon l’organisation en dit plutôt long sur l’aspect controversé des études.

" L’étude a juste été réalisée sur deux (2) km sur les tortues et les mangroves sans même associer les populations riveraines et leurs chefs. Aujourd’hui que le projet cause des problèmes, ils refusent d’assumer leur responsabilité. C’est pourquoi nous lançons un appel à toutes les ONG, à toutes personnes ressources, au gouvernement et à tous les avocats compétents à nous défendre ", ont fustigé les victimes.

Elles sont aujourd'hui plus de 3000 à exiger que "les populations riveraines soient rétablies dans leur droit en fonction des normes internationales en vigueur".