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Togo - CNDH : Acte 3 de la gestion de la Covid-19 en rapport avec les libertés

Togo - Societe
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), avec le soutien financier de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), tient actuellement à Lomé un atelier de formation sur les libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence au profit des agents des forces de défense, des médias et des défenseurs des droits de l’homme.
Commencé hier dans la matinée, dans un hôtel de la place, les travaux de deux jours se déroulent autour de la problématique de la « Gestion de la Covid-19 et respect des libertés individuelles et collectives ».

Cette formation de quarante-huit heures, mettant l’accent sur le « Respect des libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire », rappelle aux participants l’importance de la jouissance des libertés publiques même en période d’exception. En l’espèce à cause de la situation sanitaire délicate.

La CNDH a déjà organisé le même type de formation aux agents de la FOSAP respectivement le 11 septembre à Kara et quatre jours plus tard à Lomé.

« Il nous semble utile, sinon nécessaire de nous interroger sur la pertinence de la mise en place d’un état d’urgence sanitaire ainsi que sur son impact sur le fonctionnement des institutions, la vie démocratique et le respect des libertés fondamentales », a déclaré Mme Nakpa Polo, la présidente de la Commission à nationale des droits de l’homme à l’ouverture des travaux.

Maurice Gblodzro, le Coordonnateur national de la KAS, de son côté, a souligné : « Nous avons constaté que les libertés sont vraiment mises en mal dans toutes les parties du monde. C’est pour cela que nous avons initié une action pour accompagner les commissions nationales dans la région ouest-africaine pour le respect des libertés ».

Une dizaine de personnes ont trouvé la mort, à ce jour, depuis l’instauration de l’état d’exception. Cet atelier veut fait faire en sorte que les risques potentiels de violation des droits humains liés à la mise en œuvre de l’état d’urgence soient considérablement réduits.

A.H.