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Togo - Rentrée scolaire : Les enseignants toujours menaçants

Togo - Societe
L’on connait depuis samedi la nouvelle date de la rentrée scolaire. Initialement fixée au 26 octobre, elle aura finalement lieu le 2 nombre prochain. La semaine du 26 au 30 octobre est plutôt prévue pour la rentrée pédagogique.
Jusqu’au 30 octobre, les enseignants seront formés sur les nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus dans les établissements scolaires. Déjà vendredi dernier, les acteurs de l’éducation, notamment le ministre en charge de l’Enseignement primaire et secondaire, les fondateurs d’écoles privées et confessionnelles, les syndicats d’enseignants et les associations des parents d’élève se sont retrouvés pour discuter de cette nouvelle rentrée scolaire.

Selon le Coordonnateur Général de la Coordination des Syndicats de l’Éducation au Togo (CSET), Atsou Atcha, les dispositions liées aux gestes barrières et les préoccupations des enseignants ont été les deux points essentiels de cette rencontre.

« Concernant le premier point, nous avons discuté et nous sommes convenus sur l’essentiel des dispositions qu’il faut prendre pour que la rentrée soit effective, malgré la pandémie. Il était question de parler des dispositifs de lave mains, de doter les écoles qui n’ont pas de point d’eau de forage, de prendre des dispositions à l’intérieur des salles pour que la distance sociale soit respectée. Et toutes autres mesures qu’il faut pour éviter la contamination de la maladie », a souligné le responsable de la CSET.

Et d’ajouter : « Concernant le deuxième point, puisque c’est une réunion qui a regroupé plusieurs acteurs, notamment des fondateurs d’écoles privées et confessionnelles, nous estimions que le cadre n’était pas approprié pour discuter des primes des enseignants. Nous nous sommes convenus d’une autre réunion au cours de laquelle on pouvait avoir l’occasion de parler de ces primes et d’autres choses ».

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les enseignants tiennent à leurs primes de rentrée. Précisons que la prochaine année académique risque de connaitre quelques zones de turbulences, déjà dès la rentrée des classes, les enseignements volontaires veulent hausser le ton pour réclamer une amélioration de leur condition de vie et de travail.