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Togo - Les enseignants volontaires refusent de reprendre les cours le « ventre vide »

Togo - Societe
La prochaine rentrée scolaire, c’est dans quelques jours. Le 2 novembre 2020 pour être plus précis. Seulement les enseignants volontaires qui représentent presque la plus grande partie du corps des enseignants au Togo sont sur le pied de guerre. Ils menacent de démarrer l’année scolaire avec des mouvements d’humeur.
Ils sont plus de 13 000 enseignants volontaires à réclamer une amélioration de conditions de vie et de travail. Longtemps laissés sur carreau par le gouvernement et les fondateurs d’écoles, ils comptent profiter de la nouvelle année académique qui s’annonce pour se faire entendre.

Ces hommes et femmes qui constituent la charpente du corps des enseignants et qui font bouger le système éducatif togolais menacent que si le gouvernement ne fait rien pour changer leur situation avant cette rentrée, ils iront en grève, conformément à leur préavis déposé depuis des semaines.

Selon Florent Sondou, le président de l’association des enseignants volontaires, le hic c’est que depuis qu’un préavis de grève est déposé sur la table de l’autorité, cette dernière ne dit rien.

« Aucun contact, aucune évolution jusqu’à ce jour. Depuis qu’on a déposé le préavis de grève pour cessation de travail, l’autorité ne nous a jamais contactés. Nos revendications n’étant pas satisfaites, nous maintenons notre mot d’ordre de grève », a-t-il déclaré ce lundi sur Victoire FM.

Ces enseignants refusent de reprendre les cours le « ventre affamé », surtout que la pandémie du nouveau coronavirus qui sévit au Togo, les a rendue faibles économiquement.

Rappelons que les enseignants volontaires ne demandent pas la lune. Ils sont les grands oubliés de l’actuelle crise sanitaire au Togo. Depuis la fermeture des écoles, face à leur précarité, ils ont plusieurs fois demandé au gouvernement un accompagnement particulier, au moins le programme Novissi. Mais leur demande n’a connu aucune suite.

Ils ont mené d’autres démarches auprès de leur ministère de tutelle, mais que nenni. C’est à juste titre qu’ils comptent désormais appuyer sur l’accélérateur pour ramener les autorités togolaises à la raison.

Godfrey A