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Afrique - Ce qu’il faut retenir de la dernière assemblée générale de la CAF

Afrique - Sport
Sans son président, Ahmad Ahmad, suspendu 5 ans par l’instance mondiale, la Confédération africaine de football (CAF) a tenu son assemblée générale ce vendredi 11 décembre à huis clos.
Les travaux ont été ouverts par un discours de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), lui-même dans le collimateur de la Justice suisse. En substance, le patron du football mondial dit être attristé par la suspension de 5 ans infligée au président du foot africain. Néanmoins, a-t-il ajouté, « nous devons respecter les décisions des organes indépendants ».

« Il y a l’empêchement de notre frère et ami, le Président Ahmad élu et qui désormais a engagé une lutte pour sa dignité et pour faire valoir ses droits », a, souligné, de son côté le Congolais Constant Omari, le premier vice-président devenu président par intérim de la CAF.

Le Malgache a fait parvenir aux journalistes le discours qu’il devrait prononcer s’il n’avait pas été suspendu. Dans lequel il s’en prend à l’instance mondiale. « Certains préfèrent garder l’Afrique petite et craintive », peut-on lire dans son discours. « Face à notre choix souverain, nos opposants ont pris parti de plonger la Confédération dans un tumulte politique inimaginable », poursuit-il.

« Lorsque 46 présidents de fédérations […] m’ont appelé à me présenter pour un second mandat, nous avons donné l’image d’une Afrique unie. […] Pourtant, vos voix, vos expertises, celles de ceux qui m’ont soutenu comme des autres, ont été bafouées. Que vous soyez pour ou contre ma candidature, au travers de cette ingérence dont nous sommes victimes, c’est notre principe démocratique qui a été nié », fait-il savoir.

L’autre élément important de l’assemblée générale est le titre honorifique de président d’honneur décerné à Issa Hayatou, président de l’institution panafricaine entre 1988 et 2017.

A.H.