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Togo - Christian Trimua encore dans le déni

Togo - Politique
Le ministre des droits de l’homme et des Relations avec les institutions de la République a habitué l’opinion nationale qu’il est un homme politique ayant un rapport compliqué avec l’évidence, pointent du doigt certains observateurs, détracteurs du régime en place.
L’universitaire Christian Trimua, il y a quelques jours, a voulu expliquer à la plupart de ses compatriotes hostiles au pouvoir en place qu’ils font l’amalgame entre détenus politiques et détenus de délit de droit commun.

A en croire l'enseignant de droit, il n’existe pas de détenus politiques au Togo. Alors qu’ils sont nombreux à dénoncer régulièrement les arrestations des leaders politiques pour leur opinion.

« Le Togo n’a pas de détenus politiques. Au fond, ce sont des éléments de langage de vocabulaire qui sont utilisés à des fins politiques, mais du point de vue judiciaire, ce sont de détenus de délit de droit commun », tente-t-il d’expliquer lors du dîner de presse organisé par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo en marge de la Journée internationale de la Déclaration universelle des droits de l’homme. C’était le jeudi dernier dans la capitale, à Lomé donc.

En effet, poursuit-il vainement selon certains, « si nous voulons les faire libérer, alors prenons le statut judiciaire qui leur a été donné et traitons-les sur la base de ce statut judiciaire et dans ce cas nous leur rendons service ». Le ministre reste persuadé que ce sont ceux qui méconnaissent le droit qui parlent de détenus politiques. Ces derniers apprécieront ces propos.

Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou, deux membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro continuant de réclamer la victoire de son candidat Agbéyomé Kodjo dès le premier tour de l’élection présidentielle du samedi 22 février dernier, plusieurs militants du Parti national panafricain (PNP) et de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) continuent d’être privés de liberté.

A.H.