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Togo - Retrait du récépissé de L’Indépendant Express : JDHO condamne la décision « inique » du Tribunal de Lomé

Togo -
L'Association Journalistes pour les droits de l'Homme (JDHO) désapprouve le verdict du Tribunal de Lomé, hier vendredi, relatif au retrait du récépissé du journal "L'Indépendant Express". Dans un communiqué, cette association dénonce une "décision scélérate et inique" du Tribunal. Elle estime qu'il s'agit du "prolongement des manœuvres d'intimidation contre le directeur de publication de L'Indépendant Express, Carlos Ketohou, convoqué puis arrêté manu militari par le Service central de recherches et d'investigations criminelles de la Gendarmerie nationale (SCRIC)". Lisez plutôt!
COMMUNIQUÉ RELATIF AU RETRAIT DE RÉCÉPISSÉ DU JOURNAL L'INDÉPENDANT EXPRESS

Dans une décision rendue ce vendredi 15 janvier 2021, le Tribunal de Première instance de première classe de Lomé a ordonné le retrait définitif du récépissé à l'hebdomadaire privé togolais 'L'Indépendant Express'.

Ce verdict implacable fait suite à la saisine du Tribunal par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) aux fins du retrait de récépissé du journal.

L'Association Journalistes pour les droits de l'Homme (JDHO) condamne cette décision scélérate et inique du Tribunal qui s'inscrit dans le prolongement des manœuvres d'intimidation contre le directeur de publication de L'Indépendant Express, Carlos Ketohou, convoqué puis arrêté manu militari par le Service central de recherches et d'investigations criminelles de la Gendarmerie nationale (SCRIC).

JDHO rappelle qu'il existe au Togo des voies légales de règlement des différends en matière de délit de presse. L'article incriminé ne saurait faire l'objet d'un tel acharnement sur un journaliste.
JDHO considère le verdict du Tribunal de Première instance comme une entrave grave à la liberté de la presse consacrée par la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Constitution togolaise et le Code de la presse et de la communication en vigueur au Togo.

JDHO rappelle à la HAAC sa mission première, celle de régulateur, et l'invite en conséquence à œuvrer plutôt pour la protection de la liberté de la presse.

JDHO invite les autres degrés de juridiction du Togo à se tenir du côté du droit dans la suite de cette affaire. Journalistes pour les droits de l'homme invite enfin les organisations professionnelles de la presse, au plan national et international, les organisations de défense des droits de l'homme, les chancelleries, à se mobiliser pour mettre en échec collectivement ce projet désastreux de prédation de la liberté de la presse en gestation au Togo.

Fait à Lomé, le 15 janvier 2021
Pour JDHO
Le président
Et p.o. le Secrétaire général
Ambroise DAGNON