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La création des « prêt à Porter » : une activité très branchée à Lomé

Togo -
Partout, dans les quartiers, les rues de Lomé, les boutiques, les shops de « Prêt à Porter » poussent considérablement. Cela devient l’une des activités que mènent la majorité des jeunes aujourd’hui.
A part ceux généralement connu pour les gens plus ou moins de la classe aisé, les prêts à porter qui font la Une actuellement au Togo sont ceux détenus pour la plupart des cas par les jeunes qui vont au marché chercher leurs marchandises basées sur la friperie, communément appelé « Abloni » ou des marchandises venues de la Chine. Dans ces boutiques de vêtement, l’on retrouve tout, de différente catégorie.

« Moi j’ai commencé ce commerce il y a deux ans. Je suis étudiant, également propriétaire de ce prêt à porter. Je vends des vêtements et des accessoires pour Homme. Ce sont des vêtements Abloni (Friperie) de premier choix et de bonne qualité », a déclaré John.

Il explique comment se fait le choix au niveau de leurs fournisseurs : « Pour les marchandises, nous avons nos fournisseurs aux marchés. Moi j’achète mes marchandises au marché de Hédjranawé. J’ai un fournisseur principal de friperie qui me réserve des vêtements, chaussures Hommes de premier choix et bonne qualité. On fait le tri et dans ma boutique j’expose ceux que j’ai choisi », a-t-il indiqué.
Pareil pour ceux qui vendent des vêtements pour femmes. Chez certains, on y trouve tout : vêtements, chaussures, sacs de sortie, des bijoux.

C’est un commerce qui nourrit son homme, malgré la situation de vie chère, à en croire beaucoup. « C’est une activité très lucrative. Un habit, on peut l’acheter au marché par exemple à 1 000F, et le revendre à 2 500F, ça dépend des qualités. Si on arrive à bien gérer, on peut s’en sortir », a confié Amélé, une vendeuse.

Les jeunes Togolais, sous le coup de chômage et du sous-emploi, se défendent pas mal avec cette activité. Mais il faut le souligner, c’est toujours difficile pour certains d’aller au bout. Dans les quartiers, l’on voit des boutiques se créent à tout bout de champ, mais quelques mois après, confrontées au problème de mévente, beaucoup d’entre elles sont fermés.

R.A