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Libération de Koda, Akufo-Addo dément les allégations à son encontre

Ghana -
L’ex-Capitaine Edmund Koda, chargé de sécurité privée du candidat du New Patriotic Party (NPP) à la présidentielle 2016 au Ghana, Nana Akufo-Addo a été remise en liberté par le Service National des Investigations (BNI), selon des sources concordantes.
L'ex Capitaine Edmund Koda chargé de la sécurité privée de l’opposant Akufo-Addo, du candidat du principal parti de l’opposition le NPP à l’élection de 2016, a été remis en liberté ce lundi par le BNI, pour des raisons de santé. M. Koda serait tombé malade après son arrestation jeudi dernier.

L’homme avait été interpellé pour avoir invité les trois ex policiers sud-africains au Ghana afin qu’ils forment des jeunes militants du NPP. Ce que le gouvernement a jugé être une menace à la paix dans le pays, dans le contexte actuel de menace terroriste dans la sous-région. Il avait été retenu contre lui deux chefs d’accusations: formation illégale et complot en vue de commettre un crime. Ces charges ont été abandonnées.

Profitant d’une rencontre avec certains chefs dans l’Est du pays, Nana Akufo-Addo s’est prononcé sur l’affaire des trois ex officiers sud-africains arrêtés au pays, qui implique son parti. L'homme politique, a démenti les propos tenant à l’implication de son parti le NPP dans la venue des trois ex officiers de police sud-africains, arrêtés le 20 mars dernier à l'hôtel El Capitano à Agona Duakwa.

Selon, le leader du NPP, " le Ghana est un pays pacifique qui se dirige vers des élections et en ce sens tous les acteurs politiques doivent être respectueux de la loi et doivent faire de sorte que le pays ne sombre pas dans le chaos ".

En ce qui concerne les allégations sur sa personnalité, le traitant de "violent et de guerrier", M. Akufo-Addo a déclaré, " je ne le suis pas " avant de confesser que " si j’étais violent j'aurais embrasé le Ghana en 2012, mais cela n'a pas été le cas ... S'il devrait avoir une violence au Ghana, elle ne proviendra jamais du NPP ". "J’aime le Ghana plus que moi-même ", a-t-il ajouté.

Le 20 mars dernier, trois ex policiers sud-africains ont été arrêtés par le BNI à l'hôtel El Capitano à Agona Duakwa, une localité située dans la région centrale, pour activités menaçant la paix au Ghana. Ces trois ex policiers sud-africains soupçonnés d’entrainer 15 jeunes du NPP dans le domaine militaire, ont été remis en liberté sous caution le jeudi dernier par un tribunal à Accra.