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Revue de presse du 07 novembre 2018

Togo -
La Manchette, Liberté et Fraternité sont les trois journaux parvenus ce matin à la Rédaction d’iciLome.
« Drame au chômage, 13 ans de vie perdue. Au Togo, l’échec a un nom : Faure », titre l’hebdomadaire La Manchette à sa une.

« Il y a quelques jours, l’opinion nationale a été sidérée, voire scandalisée en voyant des milliers de jeunes diplômés togolais qui, bravant la flagellation de dame soleil, ont pris d’assaut les locaux des DRE, Direction Régionale de l’Education pour le dépôt de leurs dossiers dans le cadre d’un concours national de recrutement d’enseignants. Cette scène aussi pittoresque que triste, est révélatrice du drame du chômage au Togo, petit pays de 07 millions d’habitants que Faure Gnassingbé et sa légion de technocrates sur papier, ont du mal à gouverner comme il se doit. En 13 ans de gouvernance, l’échec est patent puisque le sinistre est total », analyse le journal.

Selon l’hebdomadaire « si en 13 ans de gouvernance, Faure Gnassingbé n’a pas la solution aux problèmes sociaux des Togolais, alors, il faut croire qu’ils est le spécialiste de l’échec. En ces circonstances, les Togolais n’ont plus rien à espérer de lui, et donc, ils doivent réfléchir sérieusement sur une alternative crédible pour sauver leur avenir ».

« Des promesses électorales sous l’«homme simple » : Ici a vécu le… mandat social de Faure Gnassingbé ! », affiche Liberté dans sa parution N°2792 de ce mercredi 07 novembre 2018.

Selon le quotidien privé proche de l’opposition, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé doit prendre exemple sur le président libérien, George Weah qui, à moins de quelques mois après son élection, a tenu sa promesse électorale en rendant gratuit le premier cycle universitaire pour les étudiants de Liberia.

« Comparaison n’est pas raison (…). Mais ce geste de George Weah et le contexte remettent au goût du jour la fameuse promesse de mandat social fait par « l’homme simple » assoiffé de pouvoir lors de sa quête du 3e mandat à la tête du Togo en 2015. Il a avait en effet pris cet engagement de placer le quinquennat 2015-20120 sous le sceau du social (…) On est presqu’à la fin de ce quinquennat assez mouvementé. Mais le mandat social ne semble même pas avoir véritablement commencé », assène le journal.

Et de poursuivre : « Ici au Togo, le social n’a jamais été vraiment la préoccupation des « gouvernards » (mauvais gouvernants) en place. D’ailleurs, moindre geste posé au passage, aussi insignifiant soit-il est récupéré à des fins politiques, le fameux FNFI, Fond national de la finance inclusive en est l’illustration palpable. (….) Ici, la misère des populations est un fonds de commerce politique pour les gouvernants. Mieux, ils maintiennent les populations dans la dèche afin de mieux les exploiter lors des élections ».

Le journal Fraternité, lui, revient sur l'épineuse question des élections et titre dans ses colonnes: « Crise togolaise : L’inclusivité, l’autre patate chaude »

Pour le journal du confrère Joel Ega, « il urge que le facilitateur Alpha Condé et le Comité de suivi de la CEDEAO pèsent de tous leurs poids dans la balance, en vue de garantir l’inclusivité du processus que réclame le Coalition des 14 partis politiques. Et cela passera forcément par un acte de rétractation du pouvoir qui, jusque-là, semble donner l’impression de défier la CEDEAO et ses facilitateurs ».

« Aucune élection crédible n’est possible courant cette année 2018. Et pour y arriver, tous (les deux protagonistes, ndlr) sont contraints de parler le même langage, celui de l’inclusion afin que le processus s’achève en beauté. Le contraire serait un autre échec de résolution de la crise togolaise ce qui ne ferait que l’affaire du pouvoir cinquantenaire. Or, la raison principale de cette implication de la CEDEAO est de mettre fin quel que soit le tact à ce type de régime qui demeure le dernier dans l’espace communautaire », note l'auteur de l'article.