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Revue de presse du vendredi 25 janvier 2019

Togo -
A la Une : Les violences de ces dernières heures à Dapaong, ville située à 620 km au Nord de Lomé et à 35 km de la frontière avec le pays des hommes intègres (Burkina Fsao).
Affrontements à Dapaong après la mort d’un conducteur de taxi-moto : La répression a fait plusieurs blessés dont des élèves », écrit le quotidien Liberté.

« Dapaong vit depuis mercredi une situation de tension à cause des violences policières. La scène de terreur s’est poursuivi ce jeudi avec des affrontements entre les forces de sécurité et les populations. On dénombre déjà au moins un mort, plusieurs blessés et de nombreuses arrestations », relève le journal.

Selon les informations, souligne le confrère, la tension est née suite à la mort, mercredi, d’un conducteur de taxi-moto.

« Ce dernier aurait été poursuivi par les élément de la Brigade antigang. Dans la course poursuite, le conducteur de taxi-moto est tombé et sa mort a été instantanée. (…) Des témoignages des habitants, les affrontements se sont poursuivis ce jeudi dans la ville de Dapaong. Pour dénoncer la barbarie policière qui a conduit à la mort de leur camarade, les conducteurs de taxi-moto de la ville ont érigé des barricades et enflammé des pneus. (…) Chose habituelle désormais, les tirs de grenades lacrymogènes atteignent les établissements scolaires. (…) Notons que ces violences interviennent à quelques jours des manifestations nationales annoncées par la Coalition de l’opposition pour demain 26 janvier 2019. Dans cette répression « aveugle », certains voient une manière de dissuader les populations de participer à ces manifestations », conclut Liberté.

Pour sa part, le bihebdomadaire L’Alternative, affiche en Une : « Dapaong : Un 24 janvier 2019 sanglant »

« Les échauffourées entre les forces de l’ordre et les conducteurs de taxi-moto ont maculé de sang le 45ème anniversaire de l’accident de Sarakawa. A chaque commémoration de ce mystérieux évènement, le parti se vêtit d’habit blanc. Cette année, le rite est ensanglanté à cause des forces de l’ordre qui ont laissé libre cours à leur zèle », pointe L’Alternative.

Et d’ajouter : « (…) Comme à l’accoutumée du sud au nord et de l’est à l’ouest, ce fameux accident est célébré dans la blancheur avec des cérémonies étalées sur toute l’étendue du territoire. Mais dans la nuit du 23 au 24 janvier, une course-poursuite entre forces de l’ordre et zémidjans a gâché l’anniversaire. Un mort et plusieurs blessés. C’est le bilan des échauffourées qui ont éclaté dans la nuit du mercredi 23 janvier et qui se sont poursuivies hier jeudi ».

Le 45ème souvenir du « miraculé de Sarakawa », ironise le bihebdomadaire, a tout simplement pris une teinte rouge dans le septentrion.

De son côté, l’hebdomadaire Le Canard Indépendant écrit : « Dapaong : De violents heurts entre forces de sécurité et les civiles font des victimes »

Selon nos informations, relève Le Canard Indépendant, depuis la nuit du mercredi 23 janvier 2019, la ville de Dapaong connait de violents heurts opposant les forces de sécurité et les populations civiles, notamment les conducteurs de taxi moto.

« En effet, à en croire un responsable politique de la localité que nous avons joint au téléphone, tout serait parti de la mort d’un jeune conducteur de taxi moto. Ce dernier poursuivi par les forces de l’ordre pour des raisons qu’on ignore encore aurait malheureusement trouvé la mort à la suite d’un accident dans sa course. (…) Hier jeudi, les forces de l’ordre auraient investi la ville en masse. Elles ont commencé par lancer des gaz lacrymogènes à l’aveuglette touchant y compris des écoles », écrit Le Canard Indépendant, à l’instar des autres journaux.

« Ça n’a jamais été le cas. La rumeur est partie comme si le gars qui a chuté, était poursuivi par les policiers. C’est absolument faux », déclare le ministre de la Sécurité et de la Protection civle, Yark Damehame, dans des propos rapportés par journal.

Edem A.