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Revue de presse du mercredi 30 janvier 2019

Togo -
A la Une : La sortie devant la presse sur la situation sociopolitique du Togo hier mardi 29 janvier, de l’Archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, ancien président de la conférence nationale souveraine du Togo, ancien président du haut conseil de la République.
« Fraudes électorales, injustice sociale, duplicité de la CEDEAO… : Le nouveau message poignant de Mgr Kpodzro aux Togolais », affiche le quotidien Liberté en Une.

« Mgr Philippe Fanoko Kpodzro reste constant dans sa logique. Par rapport aux élections législatives du 20 décembre 2018, l’Archevêque émérite de Lomé exprime sa désapprobation de la manière dont elles ont été conduites et de l’issue qu’elles ont eue. (…) "S’agissant des faits de notre actualité et du débat national dont ces faits sont porteurs, en raison de la récurrence de la crispation politique qui agite notre pays, la Cédéao proposa sa médiation qui, malheureusement, ne déboucha pas sur une résolution consensuelle de la tension politique" », a regretté l’homme de Dieu.

Pour terminer son message, relève Liberté, le prélat a appelé les Togolais à l’amour du prochain.

Pour sa part, l’hebdomadaire La Manchette écrit : « Comprendre la sortie de Mgr. Kpodzro en 10 points. » L’intégralité de l’article à lire dans les colonnes du confrère.

De son côté, La Dépêche s’est plutôt intéressé au nouveau gouvernement.
« Une semaine riche en suspens : Un nouveau gouvernement rendu public dans le cafouillage », écrit l’hebdomadaire dans parution N°940 de ce 30 janvier.

« Au lendemain de la mise en place du Bureau de l’Assemblée Nationale issue des législatives du 20 décembre 2018, tout est allé vite. Le 25 janvier 2019, les Togolais se sont réveillés en découvrant la liste d’un nouveau gouvernement. Dérogeant à la tradition en la matière, le Premier ministre sortant a été reconduit et le gouvernement aussitôt constitué sans passer par la période de consultation. Un gouvernement au départ de 23 membres auquel viendront s’ajouter d’autres le lendemain de nouveaux heureux gagnants. Signe d’un cafouillage, la décision commence par N°2015 et la suite, au point que ceux qui ont pris connaissance du nouveau gouvernement pensait à une reconduite de l’équipe de 2015. (…) »

Edem A.