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Revue de presse du lundi 4 février 2019

Togo -
A la Une : le satisfecit de Louis Michel, l’ancien Commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire, par rapport aux législatives décriées du 20 décembre dernier, l’engueulade entre l’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien président de la République par intérim, Abass Bonfoh, baron du RPT/UNIR et Gerry Taama du NET, au sujet d’un siège que son parti aurait cédé à ce dernier dans le Bassar, à l’issue de ces même législatives, entre autres.
« Intervention au Togo/ Pour Louis Michel : La CEDEAO a « bien travaillé », avec « grande objectivité » », écrit le quotidien Liberté.

« Sur les dernières élections législatives, l’ancien Commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire s’extasie presque de leur crédibilité et surtout de la pluralité de l’Assemblée nationale, entendu fait de la présence des représentants de l’opposition, mais aussi fameux indépendants. "Ce qui est déjà à saluer, c’est qu’il s’agit d’un parlement pluraliste avec des indépendants, des membres de partis de l’opposition, etc. qui ne sont pas nécessairement de l’opinion du parti majoritaire"»,pointe Louis Michel dans des propos rapportés par Liberté.

« Louis Michel ignore sans doute que ces fameux députés opposants ne sont que des délégués de l’opposition accompagnatrice et que la plupart des indépendants sont des cadres du pouvoir en place habillés en indépendants. C’est l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Abass Bonfoh qui doit lui rire au nez, (…). Abass Bonfoh parle d’« arrangement » et demande à Gerry Taama qui s’emploie à justifier l’élection d’un député NET à Bassar, de la boucler… » Souligne le journal.

S'agissant justement de cette brouille médiatique entre l’ancien Président de l’Assemblée nationale et le Président du NET, le bihebdomadaire Le Correcteur écrit : « Feuilleton Bonfoh-Taama autour de la Comédie électorale : La consécration d’une république dépravée ».

L’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien président de la République par intérim Abass Bonfoh, à travers un tweet, a contesté les résultats des législatives du 20 décembre dernier donnés par la CELI local, confirmés par la Commission nationale électorale indépendante (CENI), dans le Bassar. Selon Abass Bonfoh, son parti aurait accordé un siège au NET. Une sortie qualifiée de « peu hasardeuse » par Gerry Taama.

« (…), je pense que pour un arrangement nous devrons nous taire. La radio ne règle rien », conseil Abass Bonfoh à Gerry Taama, dans une réaction rapportée par Le Correcteur.


Edem A.