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Élèves et Étudiants interpellent Faure Gnassingbé sur son mandat social

Togo - Societe
La Synergie des élèves et étudiant du Togo salue d’abord les initiatives de Faure Gnassingbé concernant les travaux entamés sur le campus, notamment la rénovation de « quelques amphithéâtres », la construction de « quelques Agoras » et le « goudronnage de quelques centaines de mètres d'artères » de l'Université de Lomé, la « finalisation de la nouvelle présidence de l’Université » de Lomé et la mise en œuvre du projet School Assur. Mais il n’en demeure pas moins que les étudiants togolais sont des laissés pour compte face à leurs préoccupations.
Dans un courrier de vœux adressé à Faure Gnassingbé le 27 janvier dernier, la Synergie des élèves et étudiants du Togo (SEET) pense que le 3ème mandant de ce dernier dit « mandat social » n’a pris en compte « la vie de l’étudiant togolais » comme prévu. Cette association estudiantine martèle encore la précarité dans laquelle vivent les étudiants des deux universités du Togo, de même que les élèves du primaire et du secondaire.

Et le plus accablant dans la misère qui prend en otage l’étudiant togolais, comme l’indique le courrier, pour ces futurs cadres du pays qui osent dénoncer ce triste sort auquel ils sont voués, ils sont taxés d’être sous l’influence des politiques. Selon la SEET, comparées aux autres universités publiques des pays de la sous-région, les deux universités du Togo sont reléguées au dernier plan.

« Ces situations poussent le Togo sous votre gouvernance à afficher une image de dernière position parmi les universités de l'Afrique de l'Ouest », a adressé la SEET à Faure Gnassingbé.

Dans leur message, ces étudiants regroupés au sein de la SEET sont arrivés à faire une étude comparative sur les « aides » que perçoivent les étudiants des universités publiques du Togo, celles du Burkina Faso et du Niger. Une étude qui, selon eux, devrait attirer l’attention du chef de l’Etat togolais.

« Au Burkina Faso, les aides vont de 36.000F à 72.000F par mois aux étudiants. Les frais de restaurant sont à 100F avec des plats convenables. Les cités qui sont à l'image de la cité B de l'Université de Lomé, sont à 1000F le mois soit 3000F par trimestre. Au Niger, les aides vont de 105.000F à 171.000F par trimestre, la restauration estudiantine est à 125F, les frais de cité sont 3.500F par trimestre et le transport à 50F la course », a indiqué la Synergie des élèves et étudiants du Togo.

Elle a poursuivi : « Pour ce qui est des universités publiques du Togo, relèvent-ils, les frais d'inscriptions vont de 24.000F à. 500.000F. Par contre, les aides vont de 12.000F à 18.000F le mois, les cités à 12500F et le restaurant à 500F », sans parler du système Licence Master Doctorat qui est un casse-tête chinois pour les étudiants togolais.

Ce mouvement estudiantin pense que Faure Gnassingbé et son gouvernement devraient s’inspirer des exemples de la sous-région pour soulager les étudiants du Togo.


Nicolas