La mort rocker togolais, Jimi Hope et la question de la non-assistance de l’Etat togolais aux artistes dans les moments difficiles
« Jimi Hope, faut-il le nuancer, n’a pas été de ces artistes de la plateforme « aoao.com », c’est-à-dire miséreux. (…) Malade, il a été hospitalisé, non au CHU Sylvanus Olympio, mais à Paris. Certaines sources croient savoir qu’il a succombé des maux de ventre consécutifs à un empoisonnement (…) Mais sa mort ne rend pas moins légitime le rappel de l’abandon des artistes dans les moments difficiles par le gouvernement. » Article complet à lire aux pages 3 et 4 du quotidien Liberté.
Les violences des forces de l’ordre et de sécurité sur les responsables et militants du Parti national panafricain (PNP)
« Croisade violente contre le PNP : Le Nord et le centre, des zones de non-droit au Togo », écrit ce matin l’hebdomadaire La Manchette.
« Au Togo », souligne le journal, « il ne se passe un jour sans que les militants du PNP ne subissent les pires atrocités du régime RPT-UNIR. »
« La douloureuse scène qui souvent, fait des déplacés, des exilés, des blessés, des prisonniers et des morts, est répétée la semaine dernière dans le canton de Kadambara, sis dans la préfecture de Tchaoudjo. Près de 150 hommes, selon les témoignages, sont venus semer de la désolation le 04 août 2019 dans la région : des chaises, des motos, des vélos, des pare-brises de véhicule, des militants du PNP, voire des anonymes, ont subi le passage de ces hommes en treillis », rapporte La Manchette.
Et d’ajouter : « Malgré la fréquence de ce qu’il convient d’appeler des violences gratuites sur des populations civiles sans défense, non seulement le silence des autorités togolaises face au phénomène inquiète, mais il renvoie à du laxisme, une forme de complicité dans le mal. »
Pourquoi rénover la morgue du CHU Sylvanus Olympio plutôt que l’hôpital ?
Fraternité croit avoir la réponse : « C’est justement dans ce sens que la question se pose de savoir pourquoi les autorités ont choisi la morgue plutôt l’hôpital. Cette interrogation continue d’animer les débats. Et il se pourrait que les autorités aient fait un choix économique plutôt que social. (…) En outre, à la morgue du CHU, chacun fait son business (…) », écrit le journal.
Et de conclure : « En sommes, entre un hôpital qui ne rentabilise pas et qui de surcroit oblige l’Etat à puiser dans ses caisses pour investir dans les matériels de pointes pour répondre non seulement aux normes internationales, mais aussi à la demande des populations, et une morgue qui alimente le trésor public, le choix est vite fait. »
Edem A.
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