La modification de la loi « Bodjona » portant sur l’organisation des manifestations publiques au Togo n’est pas bien accueillie par le président du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), Spero Mahoulé.
Intervenant sur Radio France Internationale (RFI), cet acteur de la société civile a indiqué qu’aucune mesure de sécurité ne peut justifier cette nouvelles loi. Pour sa part, fait-il savoir, « Il s’agit d’un recul de l’Etat de droit ».
« Il y a tellement d’endroits interdits que finalement les manifestations n’auront aucune incidence et donc c’est contraire aux libertés individuelles », a-t-il ajouté.
Dans la même perspective que le président du CACIT, certains observateurs ont reprochés au gouvernant de biaiser la modification de la loi « Bodjona » en fonction du soulèvement populaire survenu le 19 août 2017.
Notons que la loi du gouvernement portant modification de la loi N°2011-010 du 16 mai 2011 (Loi Bodjona) interdit aux Togolais toutes manifestations avant 11 heures et au-delà de 18 heures sur